LE PETIT JOURNAL new
... A PARTIR D'avril 2025
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=> 13 juin - Enfin ! PPE et transition énergétique assimilées aux grands rackets frappant la France populaire
(campagne d'Alexandre Jardin)
1/ des articles dans le Figaro et le Midi-Libre (voir - ICI - , relayés par la Fédération Environnement Durable)...
Extraits : "Voici la réalité effarante de cette «transition» : une rente garantie aux géants chinois ou américains du renouvelable, financée par les petits - les professeurs, les retraités, les boulangers qui crèvent.
Les chiffres fous sont là : 130 milliards pour adapter les réseaux à une électricité dispersée et imprévisible ; 150 milliards pour les opérateurs du solaire et de l’éolien (subventions, compléments de rémunération, garanties d’achat) ; des dizaines de milliards (sans doute sous-estimés) pour des systèmes de stockage inexistants, des flexibilités, des réserves pour pallier l’intermittence ; et un équipement nucléaire qu’on forcera à se moduler.
Souvenez-vous : on a fermé Fessenheim, deux réacteurs fonctionnels. Gâchis estimé à 10 milliards. Qui a payé ? Devinez. Avec la PPE3, la spirale continue. Et c’est toujours vous qui régalez. La PPE3, c’est un hold-up légal. Un détournement vert. Une gifle repeinte en transition. Pendant que le réseau se fragilise, on continue de charger la mule. Et la mule silencieuse, c’est le gueux.
Nous refusons les bataillons d’éoliennes qui pourriront nos champs, les mers bétonnées, l’horreur du sacrifice social de la pêche artisanale condamnée à brûler davantage de fioul pour pêcher plus loin..."
2/ l'entretien vidéo réalisé avec Jean-Vincent Chantreau, secrétaire général de l'union Française des Pêcheurs Artisans :
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/partie-jardin/
3/ Un court passage à CNews : https://www.dailymotion.com/video/x9l9ll4
Suivons attentivement cette nouvelle mobilisation qui devrait toucher paysans, pêcheurs, artisans... avec un point fort le 28 juin.
=> 10 juin - Plage de Kerhillio... (FB - Vivre à Erdeven)
On sait que la plage de Kerhillio à Erdeven a été choisie par RTE pour situer l'atterrage des câbles électrique sous-marins en provenance de l'usine éolienne AO5. RTE a déposé le 10 janvier son dossier d'impact, lequel doit faire l'objet d'une enquête publique dans les mois qui viennent. Parmi les points délicats, celui du franchissement du littoral et de la large zone de mégalithes, sous-marins et terrestres, qui le borde...
Ci-dessous un photomontage d'Arnaud Murcia, publié sur la page FaceBook "Vivre à Erdeven".
Ces plages où l'on ne peut déplacer un galet...
=> 8 juin - Les tribulations financières de BayWa (REUTERS, 6 juin)
Le tribunal de Munich valide le plan de restructuration financière de BayWa AG.
Il ne reste donc plus qu'à l'appliquer...
Lire la dépêche Reuters - ICI -
"Le plan de restructuration prévoit la prolongation, jusqu'à fin 2028 et à des taux d'intérêt plus élevés, des dettes de plusieurs milliards d'euros contractées par BayWa lors de son expansion financée par l'endettement. Sans cette mesure, 1,41 milliard d'euros auraient été exigibles fin juin - une somme dont le groupe ne dispose pas. D'ici 2028, le directeur de la restructuration, Michael Baur, prévoit de céder d'importantes parties des activités du groupe afin de pouvoir rembourser la majeure partie de la dette à cette échéance."
Le sort de la filiale de second rang Pennavel reste donc frappé d'une grande incertitude, puisqu'elle est encore porteuse d'une obligation d'investissement d'environ 1 milliard d'euros (la moitié pour BayWa). A SUIVRE
=> 7 juin - Pédagogie, sur la fréquence et l'origine des black-out...
(animation youtube)
Une pertinente vidéo de Christian Semperes
=> 5 juin - Et si on s'intéressait à l'amarrage... (Gardiens du Large)
=> 4 juin - Le flop de Pennavel à Groix... (CNDP lettre INFO n°22)
La CNDP, Commission Nationale du Débat Public, continue à travers ses garants à suivre la concertation autour du projet éolien Bretagne-Sud AO5. Dans sa lettre d'info n°22, elle retrace la campagne de propagande entreprise par Pennavel dans 5 communes du littoral touchées par son projet. Voilà sa relation du premier forum tenu à Groix, le 24 mai (voir aussi nos news ci-dessous).
"CNDP : Pennavel à la rencontre des habitants
Pennavel a planifié 5 journées appelées « forums d’échanges » afin de dialoguer avec les habitants et riverains des communes les plus proches de la zone d’implantation du futur parc au large du Morbihan. La première de ces réunions s’est tenue le 24 mai 2025 à Groix en présence de la Maison de la Mer et de Jean-Pierre Bompard, garant de la concertation continue. Une quarantaine de personnes sont passées, dont une forte présence de membres de l’association « Gardiens du Large » et une absence de public jeune.
Cette fréquentation plutôt faible s’explique par le caractère relativement excentré des locaux, concurrencés par le marché"
... marché où les Gardiens du Large diffusaient simultanément 400 tracts d'accueil - voir ce tract - ICI -
=> 4 juin - L'éolien flottant et la pêche, ça coïnce (Ouest-France, 4 juin)
"L'étude que la Région Bretagne veut imposer à l'Etat" Lire - ICI -
Bien que viscéralement favorable à l'éolien offshore, la Région Bretagne se veut tout autant résolument favorable à la pêche... L'éolien flottant paraissant incompatible avec la pêche, la Région a commandité une étude destinée à trouver les conditions à imposer dans les appels d'offre pour arriver à une compatibilité... n'accepter que des ancrages verticaux ? augmenter les distances entre éoliennes ? Cela ressemble à la quadrature du cercle pour le projet Bretagne-Sud, corseté par un appel d'offres déjà bouclé et par une zone d'implantation limitée à 34 km2. A SUIVRE...
=> 3 juin - Forcer l'éolien à s'effacer ? (GreenUnivers, 2 juin)
Les parcs éoliens en mer de Saint-Nazaire, Fécamp et Saint-Brieuc, – les trois installations entièrement en service dans l’Hexagone -, ont signé des avenants à leurs contrats d’obligation d’achat afin de réduire leur production pendant les périodes de prix négatifs, annonce Bercy. Jusque là ces parcs produisaient au maximum de leur capacité quel que soit le prix de marché. La croissance des capacités mises en service allait aboutir à des périodes de plus en plus fréquentes de surproduction, ruineuses pour les finances publiques. La nouvelle réglementation va permettre de réduire alors la production. La compensation versée aux producteurs n'est pas indiquée...
Lire l'article de GreenUnivers - ICI -
2 remarques : la plupart des parcs éoliens terrestres fonctionnent selon le même principe de l'obligation d'achat, qui devrait donc progressivement être levé pareillement...
Les projets offshore les plus récents prévoient désormais une rémunération selon un autre régime, celui des compléments de rémunération (= contrat pour différence). Dans le cas du projet de contrat pour AO5, une incitation à ne pas produire après 40 heures de prix négatifs est prévue sous forme d'une compensation d'un montant égal à 70% de la quantité d'électricité non produite, au prix de référence...
Nul doute que les compensations versées pour ne pas produire seront calculées afin de ne pas pénaliser les promoteurs !
Il n'empêche, de correctifs économiques non anticipés à de vrais contraintes techniques indépassables - comme la multiplication des périodes de surproduction éolienne et solaire -, la marche forcée vers toujours plus de renouvelable intermittent semble approcher de ses limites.
Le casse-tête du Trésor public et des consommateurs : on les subventionne pour fonctionner, on les indemnise pour s'arrêter...
=> 1er juin - Belle manifestation samedi 31 mai à Roscoff contre
les éoliennes en baie de Morlaix (Le Télegramme, 1er juin)
1er juin - Et si les ENRi fragilisaient déjà le réseau électrique
en France ? (RTE éCO2mix)
La courbe des puissances électriques alimentant le système français est fournie, quart d'heure par quart d'heure, sur le site RTE eco2mix. Ci-dessous, la situation de 2 avril 2025, journée "normale" de mi-saison, ensoleillée...
On remarque qu'entre 13h45 et 15h45 le solaire (orange) et l'éolien (vert) ont dû être partiellement stoppés par RTE, le nucléaire ayant déjà été considérablement diminué depuis le matin... les exportations ayant aussi beaucoup chuté car le solaire produit également en masse dans les autres pays européens.
La stabilité en fréquence du système est fonction du rapport énergies intermittentes / énergies totales (pilotables + intermittentes) - où intermittentes = éolien + solaire, et pilotables = nucléaire + hydraulique + gaz. Ce rapport doit rester constamment inférieur à 40% pour garder un régime de stabilité en fréquence à un niveau de risque acceptable... Il atteignait 70% lors du black-out espagnol.
On remarque que ce 2 avril la montée du solaire amenait déjà ce rapport à 37%, à 13h45 ! ... Sans écrêtage des ENRi, il aurait pu atteinde 43%, donc la zone de risque de black-out.
Cette situation correspondait à un régime éolien modéré (puissance 11,7 GW pour 24 GW installés).
Conséquence : le black-out n'est pas qu'un risque ibérique ; la coupure de l'éolien et du solaire devient un régime fréquent d'exploitation, rendant absurde d'en construire davantage...
=> 1er juin - Les prix de l'électricité vont-t-ils exploser ?
... et retour sur les causes du black-out espagnol (Thinkerview, mai)
Interview d'André Merlin, fondateur et ancien directeur de RTE, et du sénateur Vincent Delahaye (commission d'enquête sénatoriale sur les prix de l'électricité). Voix de deux personnages, dont le passé démontre une totale préoccupation de l'intérêt public.
- Voir et écouter ICI :
https://www.youtube.com/watch?v=4cECbyta92Y -
Durée totale 2h00, les premières 30 mn sont consacrées au black-out espagnol du 28 avril. André Merlin y décortique la responsabilité première d'une perte de stabilité du réseau en fréquence, provoquée par un excès d'énergies renouvelables intermittentes...
Où la technique objective se trouve confrontée aux choix de la Commission européenne, soumise au poids politique de l'Allemagne... et de l'Espagne
A écouter vraiment, pour mieux comprendre les multiples articles de la presse sur le sujet.
=> 27 mai - Une analyse de haut vol (The Conversation et Trans et Ener.)
" Avenir énergétique de la France : le texte du gouvernement est-il à la hauteur des enjeux ? "
2 membres de l'Académie des Sciences, Marc Fontecave et Yves Bréchet, livrent un article approfondi sur les faiblesses de l'analyse gouvernementale ayant présidé à la rédaction du projet de PPE3
=> 25 mai - Propagande de Pennavel et résistance (Gardiens du Large)
C'est à Groix que Pennavel a inauguré le 24 mai son "forum" ambulant destiné à parcourir 5 villes côtières du Morbihan. Le Gardiens du Large avaient anticipé leur venue par une réunion publique le 18 mai et par un tract d'accueil largement diffusé le jour de leur venue... en réalité très, très discrète et peu fréquentée.
=> 25 mai - Espagne, les leçons du black-out... (Breizh-Info, 18 mai)
Alors que les autorités espagnoles, derrière leur vice-présidente à la Commission européenne, Teresa Ribeira, ne veulent pas entendre parler d'une responsabilité de leurs choix énergétiques dans la survenue du gigantesque black-out du 28 avril, mais se retranchent derrière une interminable analyse technique dont on ne voit pas le bout, les exploitants du système électrique national, très pragmatiques, ont repris les choses en main en révisant les règles d'exploitation. Fini donc un recours excessif au renouvelable intermittent, qui couvrait plus de 70% de la demande au déclenchement de l'incident, on en revient à donner une place importante aux centrales pilotables dans le fonctionnement courant...
=> 19 mai - Le directeur de Pennavel remplacé
(Le Télégramme, GreenUnivers - 9 mai)
Un an après avoir emporté l'appel d'offre AO5, le directeur Aldrick de Fombelle est remplacé. Normale gestion de carrière ou bien nécessité de redressement d'un projet mal engagé ? L'avenir nous le dira.
Voir ci-joint l'article du Télégramme
-
lire ICI
-, les éléments de langage n'ont pas changé.
Les pêcheurs, vent debout contre le projet, mettent dans l'embarras le Préfet et le Président du conseil régional, qui continuent de déclarer que les 2 activités doivent rester compatibles.
...à la première condition d'éloigner suffisamment les éoliennes.
Bien sûr leur remarque, arrachée du bout des lèvres, vaudra de même façon pour Bretagne-Sud..
« L’irruption des éoliennes dans un paysage libre, au-dessus d’un horizon marin vierge, c’est la destruction de la perception de l’infini. Leur dominance écrase et rétrécit le paysage. Quant à leur nombre, il donne un effet d’invasion. » (les amis de Carantec)
=> 13 mai - Report du décret PPE3, une opportunité (Cérémé)
Le report du décret PPE3 est une opportunité...
Il doit permettre de sortir de l’urgence idéologique pour ouvrir un débat fondé sur les faits.
On ne sécurise pas un réseau électrique avec des énergies non pilotables.
Ce que prévoit la PPE3 revient à investir massivement… dans l’instabilité.
Certains disent : « nucléaire et renouvelables sont supplémentaires ».
Mais quand on interrompt un réacteur pour laisser entrer de l’éolien ou du solaire,
on continue à payer… sans produire et sans réduire les émissions.
Il ne s’agit pas de complémentarité mais d’incompatibilité économique et technique.
Avec 70 GW d’éolien et de solaire déjà installés ou autorisés, la France est saturée.
Poursuivre l’expansion, c’est :
- Multiplier les coûts système,
- Subventionner des filières peu viables,
- désorganiser et fragiliser le réseau.
Nous demandons un moratoire de 3 ans sur les nouveaux projets intermittents.
La seule politique industrielle cohérente aujourd’hui :
- Relancer le nucléaire,
- Stabiliser les prix,
- Renforcer la souveraineté.
La PPE3 ne doit pas devenir un « en même temps » énergétique financé par les Français,
mais un projet fondé sur la rigueur et l’intérêt général.
( Cérémé = Cercle d'Etude Réalités Ecologiques et Mix Energétique )
=> 7 mai - Le discours de François Bayrou au Sénat (6 mai)...
Ce discours annonce un tournant certain : il donne les grands traits de ce que doit être la politique énergétique de la France, annonçant ce que l'on comprend être une réécriture de la programmation pluriannuelle de l'énergie.
On retiendra le passage révisant priorité donnée jusque là aux éoliennes, en particulier aux parcs marins flottants, dont le coût réel complet est annoncé au tarif repoussoir de 150 € / MWh.
Après le 1er recul de la présidente de la CRE (voir ci-dessous), on a l'impression d'un grand pas en arrière du gouvernement... Qu'en sera-t-il en réalité ?
Ecouter cette déclaration entière - ICI (plus de 30 mn)
Extrait concernant l'éolien - ICI (2mn14s)
Dont : "(La) technologie de l’éolien flottant s’avère plus risquée et plus coûteuse [que l’éolien posé] de l’ordre de 150€/MWh, raccordement compris, qui peut être envisagé, mais nous devons considérer que dans ce domaine, la France se situe à la frontière technologique et nous avons donc besoin d’avancer avec mesure".
=> 6 mai - Etude d'impact environnemental du projet Pennavel, premières escarmouches...
Rappel : L'autorisation environnementale sera la prochaine étape cruciale du projet. Etant donné un état des lieux aussi exhaustif que possible réalisé par la puissance publique et ses experts, le lauréat de l'appel d'offre Pennavel doit remettre une étude d'impact environnemental, décrivant les effets que son installation va causer sur l'environnement, sous tous ses aspects (physique, animal, végétal, économique, etc...).
C'est là que le fameux triptyque E R C = éviter, réduire, compenser doit être mis en œuvre, là aussi que la solution facile des promoteurs est souvent de demander des dérogations aux interdits légaux qu'ils s'obstineront à vouloir transgresser (exemple courant de la protection animale, ou végétale).
Deux informations importantes : 1/ La remise de cette étude est fixée à octobre 2025... 2/ La demande d'autorisation environnementale doit être accompagnée du dépôt d'une garantie de 100 millions d'euros.
En amont de ce travail, et pour s'attirer la bonne grâce des communes concernées, Pennavel a édité un document préparatoire ( Note de cadrage préalable à l'étude d'impact environnementale ), que le préfet du Morbihan invite les maires du littoral à enrichir de leurs observations...
On notera le culot certain de l'administration qui jusque là n'a impliqué à aucun moment les communes dans les décisions concernant le parc éolien, et qui vient maintenant leur demander de fluidifier le cap difficile que doit franchir Pennavel.
Deux premières réactions connues : celle de la commune de Quiberon, qui a décidé de ne pas répondre à la sollicitation du préfet, celle de la commune de Bangor (Belle-Île) qui souhaite "le non-saccage de l'horizon vierge" de Belle-Île...
Voir article du Télégramme, ci-dessous (2 mai)...
=> 6 mai - Premier recul ?
(Le Moniteur, 30 avril)
La demande électrique stagne ou baisse depuis 15 ans (Source bilan RTE 2024), remettant en cause les projections à l’horizon 2035 récemment encore en cours dans le projet de PPE3. Le transfert des usages vers le recours à l’électricité n’étant pas au rendez-vous, la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) vient de reconnaître (déclaration du 30 avril de sa présidente, Emmanuelle Wargon) qu'il faudra « peut-être ajuster » à la baisse le rythme de développement des énergies renouvelables, afin de « tenir compte du décalage» du côté de la demande en électricité qui tarde à décoller.
Cette déclaration est une 1ère réponse au débat parlementaire du 28 avril, qui a amené le Premier ministre à relancer une phase de réflexion et de débat sur le projet de mix électrique futur relevant de la PPE3, laquelle est repoussée de plusieurs mois...
On peut aussi y voir une première réaction au black-out espagnol, de plus en plus attribué à un excès de capacités renouvelables (éolien et solaire) fragilisant la stabilité en fréquence du système...
A suivre donc les suites de ce débat et ce que sera la révision finale des objectifs en énergies renouvelables à l'horizon 2035
Voir l'article du Moniteur - ICI
=> 2 mai - Après le grand black-out... (Transitions et Energies, 1er mai)
- "Les soupçons se tournent vers les renouvelables intermittents",
un article fouillé et irréprochable.... Lire - ICI
- La leçon pour la France : par précaution, réflexion scientifique et économie...
Il est urgent d'arrêter le développement des énergies renouvelables intermittentes industrielles
... et cela dès les éoliennes Bretagne sud
=> 1er mai - Sites et Monuments contre la PPE3
La vénérable association environnementale prend position: la France prépare l’industrialisation massive de ses campagnes au détriment de leur histoire, de leur beauté et de leur équilibre.
• doublement de la production éolienne terrestre, impliquant 3 000 à 5 000 mâts supplémentaires sur les 9 000 existant actuellement et un « repowering » massif,...
• multiplication par 37 de la production éolienne en mer... à faible distance de nos côtes patrimoniales.
• multiplication par 4,8 de la surface installée de panneaux photovoltaïques.
• développement sans précédent des méthaniseurs, usines d’électrolyse, stations de transfert d’énergie par pompage (STEP) et du réseau électrique aérien de raccordement, formant une trame industrielle continue à travers les campagnes françaises.
=> 30 avril - Origines du grand blackout espagnol
Alors que les autorités espagnoles, politiques comme techniques, s'efforcent de voiler les responsabilités de l'excès de renouvelable dans le mix électrique national, résultat de leur politique énergétique, dans l'interview ci-contre André Merlin, le fondateur et ancien président de RTE, déroule avec mesure son hypothèse principale de l'avarie : le manque de puissance pilotable en quantité suffisante pour rattraper la déficience rapide de la production solaire PV.
A méditer à la veille de décider de la programmation pluriannuelle de l'énergie...
=> 28 avril 2025 - Le lundi mémorable...
Ce jour-là, deux évènements théoriquement non corrélés ont jeté une lumière crue sur la problématique énergétique :
- D'abord le recul du Premier ministre François Bayrou au terme du débat parlementaire, qui repousse de plusieurs mois la prise de décision sur la PPE3, après de nouveaux débats et études complémentaires.
- Ensuite, comme un signal du ciel, le gigantesque blackout des systèmes électriques espagnol et portugais, terrassés par un dysfonctionnement majeur qui trouve sa source dans un mix électrique déséquilibré, marqué au moment de la rupture, par un excès d'électricité intermittente (principalement solaire).
La presse est remplie d'articles sur ces deux évènements ; nous avons choisi de vous en présenter deux, particulièrement pertinents.
Sur le débat parlementaire, un article de la revue Transitions et Energies :
François Bayrou siffle la fin de la récréation - ICI
Sur le blackout espagnol, un article de la revue GreenUnivers :
Les premiers enseignements du black-out espagnol - ICI
Sans pousser au bout son raisonnement, cet article évoque honnêtement le contexte du black-out qui fait porter la plus grande suspicion sur le niveau relatif de l'intermittent au moment des faits (70% de production intermittente, environ 10% éolien et 60% solaire) et sur la faible stabilité du système électrique qui manque de l'inertie apportée par un niveau suffisant de machines tournantes pilotables (thermiques, nucléaires, hydrauliques...), mais c'est une autre façon de dire la même chose !
Ce défaut de la stabilité apportée généralement par les massifs rotors des centrales pilotables (qui sont absents des centrales solaires PV ou éoliennes) est aussi la principale critique apportée au mix électrique 2035 prévu par le projet de PPE3, qui multiplierait par 3 en 10 ans les capacités intermittentes, dégradant d'autant la stabilité du système, sans augmenter pour autant les sources pilotables.
Les deux évènements de ce lundi mémorable convergent donc pour pousser à l'abandon du projet de PPE3, et donc à l'abandon des nouveaux projets éoliens et solaires...
=> 28 avril - Casse-tête pour l'éolien flottant : la maintenance...
(Energies de la Mer, 28 avril)
Intéressante interview menée au même salon FOWT de Brest. Lire - ICI
Pour les opérations de maintenance lourde des éoliennes flottantes (sur la nacelle, les pales...), devra-t-on remorquer l'ensemble jusqu'à un port capable de les recevoir à quai ? ... comme Equinor vient de le faire pour les 5 éoliennes de Hywind Scotland, en traversant la Manche jusqu'en Norvège. Ou bien pourra-t-on opérer sur place, sans déconnecter les machines ? ... ce qui nécessitera que flotteur et mat soient conçus pour supporter - en restant stables - le matériel de levage et sa charge (la nacelle pèse environ 800 tonnes !).
Encore un beau problème pour Pennavel... à suivre
=> 26 avril - Salon du flottant morose à Brest (GreenUnivers, 24 avril)
Pennavel sur la sellette
Le rédacteur de GreenUnivers ne cache pas le doute dont a été emprunt le salon "Si l’enthousiasme est redescendu dans l’éolien en mer en général, et en particulier autour de cette technologie moins mature que le posé, la filière (flottante) continue à travailler à la concrétisation des premiers projets commerciaux..."
Christophe Perrin, directeur technique du projet Pennavel, laisse filtrer quelques informations sur l'état du projet Bretagne-Sud AO5... On comprend ainsi que son équipe travaille actuellement au dossier d'impact environnemental, qui doit être déposé en octobre 2025, et que la présence de coraux sur le site lui donne bien du fil à retordre.
Il confirme aussi que le choix des solutions techniques n'est toujours pas arrêté et ne devrait l'être que dans 2 ans (!), la décision finale d'investissement étant fixé à 2029.. Malgré les assurance précédentes, le matériel chinois reste en lice, le cas « de base », avec flotteurs en béton, ancres à enfouissement et turbines de 23,3 MW, restant inchangé.
Certains laissent entendre que les projets flottants en Méditerranée pourraient se concrétiser avant celui en Bretagne , ou même expriment la crainte que le projet Pennavel ne puisse finalement sortir avec les caractéristiques annoncées du fait de la complexité du site...
A suivre donc, avec curiosité Lire GreenUnivers - ICI
=> 26 avril - On ne le répétera jamais assez...
Investissements inutiles éoliens et solaires = hausse de la facture d'électricité
=> 25 avril - Lettre ouverte au Président de Région (GDL 24 avril)
Les foyers bretons ont reçu dans leur boîte à lettres un beau magazine titré "B", comme Bretagne, principalement dédié à l'éolien en mer. Véritable instrument de propagande financé par les contribuables, il est introduit par une tribune éditoriale du président de la Région, Loïc Chesnais-Girard. Les Gardiens du Large lui ont adressé une lettre ouverte, qui souligne les navrantes contre-vérités de son texte...
Voir couverture par Breizh-Info du 18 avril - ICI
=> 24 avril - Eoliennes offshore, encore un accident...
(Mer et Marine 24 avril)
=> 20 avril - Surproduction d'élec. renouvelable --------(FED, 16 avril)
ALERTE : Le réseau électrique au bord de la rupture : quand la PPE3 pousse la France vers le black-out.
"La France se retrouve dans une situation de plus en plus instable : trop d'électricité quand on n'en a pas besoin, pas assez quand il en faut. Cette absurdité, fruit d'une politique énergétique fondée sur l'intermittence produite par les éoliennes et le solaire, menace directement la sécurité du pays. La PPE3, loin d'apporter des solutions, enfonce un peu plus le système dans le chaos..."
Lire la totalité de l'appel FED - ICI
=> 19 avril - L’ AVEU, débordé par les épisodes de surproduction d’électricité renouvelable, RTE lance un SOS aux producteurs. (GreenUnivers 14 avril)
C’est un courrier très inhabituel que RTE a adressé le 11 avril aux acteurs de la production d’électricité et particulièrement aux producteurs renouvelables (intermittents et aléatoires). « Dans le cadre de sa mission de service public de gestion de l’équilibre offre/demande en temps réel, RTE est actuellement confrontée à une situation extrêmement tendue qui rend l’usage des leviers traditionnellement nécessaires à l’équilibrage du système électrique (…) insuffisant quasiment quotidiennement et l’amène à émettre des messages de mode dégradé pour in fine devoir recourir à des moyens post-marché exceptionnels et coûteux. »
C’est ainsi à 13 reprises depuis début mars que RTE a dû ordonner l’arrêt de centrales éoliennes et solaire (voir ci-dessous le post du 10 avril = cas du 2 avril). Raison : la consommation d’électricité est inférieure à tout ce que les moyens de production s’apprêtent à débiter sur le réseau, en raison de la conjonction d’une bonne disponibilité du parc nucléaire et d’un afflux inattendu d’énergie aléatoire non pilotable, éolienne et surtout solaire, par ces belles journées de printemps.
Un signal est donné qui révèle la désorganisation du marché : la diminution des prix spot, pouvant aller jusqu’à des prix négatifs…
Comme on le sait l’électricité n’est pas stockable à l’échelle du pays, et derrière cet indicateur économique factice se cache un gros danger physique bien réel, car un excédent de production d’électricité entraîne l’augmentation de la fréquence alternative au-dessus de 50 hertz, pouvant entraîner un black-out incontrôlable.
Il est donc impératif pour RTE de rétablir l’équilibre ! lire la suite de ce texte- ICI
Il est vital pour le bon fonctionnement de notre système électrique, et pour économiser des centaines de milliards d’investissements, de renoncer au projet de PPE3 et d’arrêter immédiatement le développement des projets éoliens et solaires, parmi lesquels AO5 Bretagne-Sud dont la construction n’est pas commencée.
Voir le courrier d'alerte de RTE l'article de GreenUnivers
=> 15 avril - PPE3, constat accablant de l'Académie des Sciences
- Chiffres incohérents et contradictoires, invalidant la crédibilité des scénarios proposés,
- Surcapacités absurdes en énergies intermittentes, sans possibilité de stockage crédible à court terme,
- Menaces sur l'équilibre du réseau, surcoûts gigantesques et pilotage ingérable de la production électrique,
- Absence totale d'analyse économique sérieuse, malgré les enjeux nationaux.
Ce document complète l'avis de tous les "sachants" qui se sont exprimés récemment contre le projet de PPE3 concocté par les politiques et les technocrates sous la pression des idéologies véhiculées par les écologistes allemands et la Commission européenne.
LIRE ICI : Académie des Sciences - PPE3
=> 13 avril - Sur le site L'Eclaireur - La Lettre des Alpes...
"Le marché de l'électricité dysfonctionne complètement"
Où va la France ? Droit dans le mur énergétique ? Au prix d’une (nouvelle) explosion des factures d’électricité ? Les pouvoirs publics courent-ils en rond comme des canards sans tête ayant abandonné toute rationalité ?
Dans l'entretien qui suit, François Goulard, ancien ministre et vice président de l'association Patrimoine Nucléaire et Climat, aborde tous les aspects des aberrations du projet de Programmation Pluriannuelle de l'Energie, que l'Etat cherche à imposer au pays avec la bénédiction du lobby ENRi.
Mené par une journaliste bien au fait de la problématique énergétique, l'échange est véritablement passionnant.
Ecouter l'émission AUDIO - ICI
=> 11 avril - Radars militaires et éoliennes,
réponse des Gardiens du Large à une enquête publique
Des éoliennes de 320 mètres de haut peuvent-elles être installées à 40 km de la base aéronavale de Lann-Bihoué ?
La façade atlantique de l'Europe peut-elle être moins bien défendue que son rivage baltique, interdit de toute éolienne en mer par le gouvernement suédois ?
Texte publié in-extenso sur le site professionnel Energies de la Mer
https://www.energiesdelamer.eu
=> 10 avril - Généralisation de l'obligation d'écrêtage des ENRi
= impossibilité physique d'accroître sans fin les capacités renouvelables
(Site RTE eCO2mix)
Le développement rapide de l'éolien (des ENRi en général) s'explique par les conditions mirifiques qui lui sont accordées : subventions diverses, assurance de revenus sans risque, associées au privilège physique extraordinaire d'avoir une priorité d'accès au réseau, quelque soit le besoin de l'électricité produite aléatoirement.
Anecdotique au départ, ce laisser-passer permanent devient excessivement contraignant pour les opérateurs de réseau à mesure que la puissance ENRi installée s'accroît.
On en voit les manifestations quotidiennement ces dernières semaines, où des journées ventées et ensoleillées entraînent des situations de SURPRODUCTION, ingérables autrement qu'en stoppant centrales éoliennes et solaires., ce qui ne se fait pas sans indemnisation !
Le schéma RTE ci-dessous illustre la journée du 2 avril 2025. Voir explications - ICI
La nation a engagé des milliards pour les construire,
il faut maintenant les subventionner pour les arrêter !
Et le gouvernement voudrait en ajouter encore, son projet de PPE3 (Programmation Pluriannuelle de l'Energie) projette de x3 en 10 ans la puissance ENRi installée, en doublant le prix de l'électricité... ce qui dépasse les limites physiquement acceptables par le système électrique !
=> 9 avril - La justice durcit le ton avec l'éolien terrestre...
Dans l'Hérault, l'ancien PDG d'EDF-Renouvelable condamné à 6 mois de prison avec sursis ! Le lundi 7 avril, la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Montpellier, a reconnu EDF Renouvelables et plusieurs de ses filiales pénalement responsables de la surmortalité de faucons crécerelles, une espèce migratoire menacée de disparition.
Des jugements comparables de la cour d'appel de Nancy, le 4 avril (contre un parc terrestre géant de 63 éoliennes), et du tribunal correctionnel de Montpellier le 9 avril (forte amende pour la mort d'un aigle royal)
Voir les articles de GreenUnivers - ICI
=> 8 avril - L'AG annuelle des Gardiens du Large (AG du 29 mars)
Poursuite des actions juridiques amorcées avec des partenaires, élargissement de l'information...
Voir les articles de la presse régionale. Lire les articles entiers - ICI
=> 5 avril - Chalutier contre éolienne (Green-Univers / Le Marin 3/4 avril)
Accident sur le parc éolien de Saint-Nazaire
Un type d'accident qui ne peut que se multiplier à l'avenir... Celui-là n'a pas fait de victime, le bateau a subi une voie d'eau qui a nécessité une assistance pour le ramener au port. L'éolienne ne s'est pas arrêtée...
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