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Ce qu'est le projet "Bretagne-Sud", premier parc flottant industriel...

1ère étape (appel d'offres AO5)  = 250 MW, 20 machines de 12 MW, hauteur 260m, mise en service vers 2030,

2ème étape (appel d'offres AO9) = 500 MW, 40 machines de 12 MW, hauteur 260 m, mise en service vers 2034 ?

Le 1er appel d'offres est en cours, résultat attendu 1er trimestre 2024


Pourquoi nous nous opposons au projet Bretagne-Sud...

Nos raisons :  texte d'octobre 2023  et "position-paper" de juin 2023

Raisons locales : Industrialisation de la mer, mépris de la biodiversité, altération des fonds, atteintes inévitables à diverses espèces, préjudices aux activités humaines, désastre pour les paysages, le patrimoine et l'imaginaire culturel bretons.

Raisons nationales : Inutilité du développement des énergies intermittentes industrielles dans le système électrique français, décarboné à 90% - absence de puissance nouvelle garantie en cas d'augmentation de la demande.

Raisons matérielles : Immaturité de la technologie...


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Les informations au jour le jour,

voir la totalité sur le  "PETIT JOURNAL" 



O

=> 27 mars - Nos investissements en énergies éoliennes et solaires servent-ils à décarboner les pays voisins ?                (Fondation IFRAP, 5 mars)

Les Gardiens du Large étaient bien seuls jusqu'à présent à faire cette analyse : le parc de production électrique français est décarboné depuis longtemps et les parcs éoliens en service depuis lors (y compris tout l'éolien offshore, installé ou en projet) ne sont destinés qu'à produire pour l'exportation vers les pays ayant beaucoup de centrales carbonées (charbon, lignite, gaz...). A eux l'effet climatique, à nous les nuisances et la charge des subventions...

Un article récent de la fondation IFRAP développe la même analyse...    Lire ICI


=> 26 mars - RTE va devoir réviser ses scénarios pour 2050 

(Transitions&Energies, 25 mars)

Analysant les tendances lourdes de l'évolution de la demande d'électricité (voir par ex notre new ci-dessous du 17 février), qui tend à se tasser devant l'évolution des prix, l'article souligne que "les doutes grandissent sur l'ampleur de l'électrification des usages qui devait être la pierre angulaire de la transition énergétique, dans l'industrie, les transports et le chauffage".

Les scenarios RTE sur lesquels sont bâtis les projets de PPE et la programmation d'un immense parc éolien /solaire aux horizons 2035-2050 pourraient donc devenir caducs...   une lumière au bout du tunnel ?

Un article passionnant, à lire ICI


=> 26 mars - Lettre à la Commission Européenne...

A la veille de la désignation du lauréat de l'appel d'offres Bretagne-Sud, qui vise à construire le premier parc éolien flottant de 20 éoliennes (avant un total de 60 puis 100 ?), trois associations environnementales (2 bretonnes Gardiens du Large et la Fédération de la Baie de Quiberon ... + une nationale Sites & Monuments) contestent l'aide d'état de 2,08 milliards d'euros accordée par la Commission européenne à ce projet ...

Le dossier a été déposé à Bruxelles le 25 mars.      Voir le communiqué de presse ICI



=> 22 mars - Interview des GdL sur l'extension de l'éolien Bretagne-Sud...




=> 22 mars - De nouvelles centrales à gaz au Royaume-Uni ...   

                                                                                                (La Tribune, 12 mars)

Londres s'engage "à soutenir la construction de nouvelles centrales électriques à gaz afin de maintenir une source d'énergie sûre et fiable pour les jours où les conditions météorologiques ne permettent pas d'alimenter les éoliennes ou les centrales solaires".

Un réalisme élémentaire destiné à contrer l'intermittence, sagesse que les scénarios RTE de développement massif de l'éolien ne prévoient pas en France... préférant sans doute préparer un régime de restriction des usagers durant les périodes sans vent, en utilisant les réductions autoritaires de puissance, permises par les compteurs Linky.     

Lire ICI


=> 20 mars - Les Gardiens du Large et "la mer en débat"

Etalé sur toutes les façades maritimes du 20 novembre 2023 au 26 avril 2024, ce grand débat "macronien" est destiné d'abord à populariser la généralisation des éoliennes en mer sur tout le littoral maritime français. Beaucoup de réunions visio ("webinaires" dans le jargon moderniste), quelques réunions physiques (Rennes, Lorient pour les dernières...), la propagande patine car l'affluence est faible, l'assistance étant largement composée de professionnels de l'éolien. Les Gardiens du Large ont cependant déposé un "cahier d'acteur" concentré sur l'argument principal contre l'industrialisation générale des littoraux qu'on nous prépare : l'éolien offshore ne sert à rien dans le système électrique français : il ne réduira pas les émissions de CO2 du pays. Ce texte constitue une véritable étude scientifique, sur laquelle chacun peut s'appuyer.

Voir le cahier d'acteur des Gardiens du Large    ICI


=> 20 mars - Notre assemblée générale annuelle

Tenue à Quiberon le 14 mars, elle débattit principalement de l'actualité, à savoir de la récente annonce gouvernementale du 6 mars sur les nouvelles zones délimitées par le gouvernement, comme étant susceptibles de recevoir de nouveaux projets dans 10 ans ou bien en 2050 (plan Macron) - cf new du 10 mars ci-dessous.

Voir couverture par la presse régionale 

    ICI

=> 18 mars - ... et sur Europe 1 !                                     (Reportage E1, 16 Mars)

Un reportage sonore après l'AG des Gardiens du Large                    Ecouter ICI


=> 18 mars - Les GDL dans la presse nationale !                        (le JDD, 24 fév.)

Le Journal du Dimanche                     Lire ICI


=> 12 mars - EMPLOI : General Electric réduit ses effectifs dans son usine d’éoliennes de Montoir-de-Bretagne                          (L'Usine Nouvelle, 11 mars)


"L’usine d’éoliennes de General Electric, à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), va se séparer de 600 salariés issus de l’intérim et de la sous-traitance. En cause, selon l'entreprise, les problèmes logistiques rencontrés par ses clients au Royaume-Uni et aux États-Unis."


Comment ne pas penser à une chanson de Gaston Couté, "le Fondeur de Canon" (1904) :



Je suis un pauvre travailleur

Pas plus méchant que tous les autres,

Et je suis peut-être meilleur

O patrons ! que beaucoup des vôtres ;

Mais c’est mon métier qui veut ça,

Et ce n’est pas ma faute en somme,

Si j’use chaque jour mes bras

A ruiner l’environnement des hommes…

Pour gagner mon pain

J’bâtis des éoliennes qui tueront la mer demain

Si ces mauvais temps arrivent.

Que voulez-vous, faut ben qu’on vive !



Ne me maudissez pas, o frères !

Moi je ne fais que des éoliennes,

Ce n’est pas moi qui les fais faire !




=> 11 mars - La Cour des comptes allemande dresse un tableau apocalyptique de la transition énergétique du pays         (Atlantico, 10 mars)

Retards dans le renforcements du réseau, risques sur l'équilibre offre-demande, surcoûts etc... il s'agit d'un véritable réquisitoire contre la politique suivie.  Lire ICI

Même sujet dans (Transitions&Energies, 10 mars)    Voir ICI

L’Allemagne est devenue le cas d’école d’une politique énergétique vouée à l’échec



=> 11 mars - Le communiqué de presse des Gardiens du Large   Lire ICI

... et son traitement par "Le Télégramme" du 12 mars :      LA



=> 10 mars - L'ogre éolien, cartographie provocatrice du gouvernement...


Voir l'étendue de l'annonce sur toutes les façades, sur le site CNDP - ICI .

Pour notre zone, gros plan sur le massacre à court terme (horizon 10 ans - zones hachurées vertes) : les parcs déjà construits ou en projet ont de larges extensions :

  • B = Bretagne-Sud bis, 90 km2 supplémentaires, soit 450 à 900 MW pour 750 prévus initialement AO5+AO9 sur 126 km2,
  • C = Saint-Nazaire, 100 km2 supplémentaires, soit 500 à 1000 MW, pour 480 existants
  • D = Yeu-Noirmoutier, 100 km2 supplémentaires, soit 500 à 1000 MW, pour 496 prévus

En outre un parc géant de 770 km2, de 3800 à 7700 MW, se dresserait face aux Sables d'Olonne, répondant à un parc Bretagne-Nord de 2600 km2 s'étendant de Saint-Brieuc à Roscoff...

Les protestations se multiplient, venant même

des conseils régionaux de Vendée et de Bretagne.

Une décision présidentielle et gouvernementale hautaine,  une administration aux ordres, aujourd'hui dépourvue de culture scientifique et technique, autant que d'un sens minimum de l'intérêt public.

Un fort sentiment de mépris est ressenti par beaucoup...  Pour les Gardiens du Large, cela renforce en tout cas notre détermination de contrecarrer autant qu'il est possible la première étape, celle de la construction du parc AO5 face à Belle-Île, Groix et Quiberon...  

Nouveau paragraphe

=> 07 mars - Débauche de cartes ... horizon 2050 !                  (CNDP, 7 mars)

Une situation ubuesque alors que le projet Bretagne-Sud AO5 peine à se trouver un investisseur, l'Etat prépare la suite.

Les pouvoirs public (carte du haut), et le syndicat des énergies renouvelables (= promoteurs, carte du bas) y vont de leurs visions : extension des parcs éoliens déjà prévus ou bien installation de nouveaux. Pas étonnant que les promoteurs soient les plus gourmands ...

En tout cas l'exercice se déroule avec les mêmes lacunes que les précédents : non respect des obligations légales, mondiales ou européennes, absence d'études environnementales préalables.

De quoi préparer 25 années de contestation !

*

=> 05 mars - Mauvais présage : les prix spot négatifs         (Rapport CE, 2023/3)


Le rapport trimestriel 3/2023 de la CE sur le marché de l'électricité  - voir ICI - relève une baisse persistante de la consommation ( - 4% ) et la multiplication des heures de fonctionnement avec un prix négatif du marché spot, celui sur lequel se rémunèrent les exploitants éoliens. La Commission en recense 2 898, pour quelques 10aines l'année précédente  (p.14/15) « La plupart des cas de prix horaires négatifs se sont produits en septembre (1 518) pendant les périodes de forte production solaire et éolienne et de faible demande d’électricité ». Les pays les plus touchés sont ceux où le développement des ENRi est le plus avancé... En France ces situations sont couvertes par des indemnisations particulières (payés par des fonds publics), mais le signal est bien mauvais pour les programmes de développement des ENRi.



=> 02 mars - Douze associations de défense du littoral (mer du Nord, Manche, Atlantique) publient un communiqué commun, en protestation contre la main-mise du lobby éolien sur le débat public -   Lire


=> 01 mars - Un débat public dominé par les promoteurs   (Le Marin, 01 mars)


Ce grand débat à la mode, intitulé "la Mer en Débat", s'étend du 20 novembre au 26 avril 24. Son objectif principal est de définir la localisation des parcs éoliens offshore de l'horizon 2050 (les 50 parcs pour 45 GW annoncés par E. Macron). A mesure que se tiennent les réunions physiques ou vidéo, les rares participants se rendent compte que bien souvent ceux qui occupent le devant de la scène , monopolisent la parole et verrouillent tout débat ne sont pas les représentants des pouvoirs publics, mais des représentants des entreprises du lobby éolien, promoteurs, constructeurs ou sous-traitants de la maîtrise d'ouvrage. Le 29 février, c'est le syndicat de l'énergie éolienne et France Renouvelables qui ont produit une brochure présentant leur propre cartographie des futurs parcs,  qui dépassent l'objectif gouvernemental (maximum de 59 GW, là où 45 suffisaient), cartographie immédiatement intégrée dans la documentation des pouvoirs publics !     

Voir cette brochure ICI, et l'article du Marin LA

La situation est ubuesque, le conflit d'intérêt permanent. Il est temps que  les pouvoirs publics fassent la part entre l’intérêt public qu'ils représentent et celui particulier des associations professionnelles et corporatistes des industriels de l'éolien.


Ci-dessous un exemple de carte constructeurs de notre zone NAMO 2050, scénario dit "équilibre"



=> 28 fév. - Eolink, un essai du professeur Nimbus ?    (Le Télégramme, 21 fév.)


A Brest commence la construction d'un modèle de 5 MW de l'éolienne Eolink, concept nouveau d'une machine fixée sur 4 mats. C'est l'ADEME qui finance l'essentiel de ce second prototype, donc sur fonds publics, mais on découvre qu'il est construit en Chine ! Comme pour les pieux des éolienne de Yeu-Noirmoutier  (voir ci-dessous new du 8 février), merci pour les métallos français, merci pour les émissions CO2 de ce bien long voyage.   Vive l'éolien en mer !                    Voir ICI     

Scepticisme des Gardiens du Large : comment le rotor va-t-il s’orienter par rapport au vent quand vent et courant ne seront pas alignés ? … situation fréquente sur les côtes bretonnes.



=> 26 fév. - Ils en veulent encore !                                                              (site CNDP)


Dans le cadre du débat national "la mer en débat" consacré au devenir des façades maritimes, la CNDP (Commission Nationale du Débat public), vient de mettre en ligne - voir ICI - la carte des zones propices au développement de l'éolien en mer, au-delà de la construction des projets en cours (horizons 2035 - 2050). Ci-dessous, l'extrait de cette carte pour la Bretagne-Sud...

La zone Pompili, des 250 + 500 MW (AO5 + AO9) semble visée pour d'autres extensions !

Précisons que cette démarche se mène en dehors des dispositions légales, aucune étude d'impact environnemental n'étant menée avant les décisions...



=> 22 fév. - Les promesses de l'hydrogène blanc ou géologique

 (Transitions et Energies, 21 fév.)

La décarbonation industrielle sans passer par l'électricité, bye-bye les éoliennes...

Après la découverte l'an dernier en Lorraine au fond d'une mine de charbon d'un gisement d'hydrogène géologique ou "blanc", cette possibilité pourrait totalement bouleverser l'économie de l'hydrogène et faire de cette molécule une véritable source d'énergie renouvelable décarbonée et non plus seulement un vecteur d'énergie qu'il faut fabriquer...   Lire la SUITE



=> 21 fév. - Les investissements de RTE  (Le Marin, 20 fév. - délibération CRE 8 fév.)

La CRE vient d'approuver le budget d'investissement de RTE pour 2014 ; la part consacrée aux parcs éoliens en mer est en train de monter (258 M.€ sur un investissement total de 2 286 M.€, soit environ 10%). Ce total atteindrait rapidement 4 milliards en 2027, entraîné à la hausse par les raccordement offshore, mais aussi par les raccordements renouvelables terrestres et les nouveaux clients industriels.

A payer sur les factures d'électricité...  une preuve aussi du conflit d'intérêt du RTE qui élabore les scénarios ENR dont il va tirer si grand profit !

Voir ICI lien vers la délibération complète de la CRE, et LA lien vers article du Marin.


=> 21 fév. - Sécurité de l'éolien en mer (suite)    (Le Télégramme numérique, 21 fév.)


Le sujet est décidément devenu porteur, depuis le colloque tenu le 23 janvier à l'Ecole militaire et le communiqué des Gardiens du Large que nous avons beaucoup diffusé - Revoir ICI . C'est au tour du Télégramme de traiter du sujet - lien ; seulement de façon étrangement atténuée et rassurante, les mots "sabotage" ou "fragilité stratégique" sont prudemment évités, de même que le brouillage radar des forêts d'éoliennes côtières géantes, pourtant précisément évoqué par plusieurs officiers supérieurs de la Marine (française et anglaise) à ce fameux colloque... Pour que l'argent rentre dans les caisses d'Iberdrola et d'EDF Renouvelables, il ne faut pas affoler la population !



=> 20 fév. - Lettre ouverte à M. Loïg Chesnais-Girard     (Gardiens du L, 19 fév.)

                         président du Conseil régional de Bretagne, promoteur de l'éolien en mer.

Entre la foi et la raison    -    lire ICI


=> 17 fév. - Rions un coup...  des prévisionnistes du RTE  (Bilan élec RTE 2023)


Ils nous annoncent des hausses vertigineuses de la demande d'électricité pour justifier la construction de vastes programmes d'énergies intermittentes avant 2035 (éolien + solaire)...

Or la consommation réelle ne cesse de décroître... faudra-t-il réviser les prévisions, d'autant que la voiture électrique ne semble pas déchaîner l'enthousiasme ?



=> 16 fév. - Une demande de moratoire au nouveau ministre de l'énergie

(Lettre de la FED, 11 fév.)

A la prise de fonction de Roland Lescure, la FED (Fédération  Environnement Durable) lui adresse un argumentaire complet contestant la politique énergétique suivie... lire ICI


=> 15 fév. - L'empreinte carbone du GNL est-elle supérieure

                    à celle du  charbon ?                      (Transitions et Energies, 14 fév.)


"Après avoir été considéré, notamment en Europe et aux Etats-Unis, comme une énergie

fossile dite de « transition », le gaz naturel fait aujourd’hui l’objet de publications critiques sur 

la réalité de ses émissions de gaz à effet de serre, surtout quand il est transformé en GNL 

(Gaz naturel liquéfié). Selon une étude récente de la Cornell University, le GNL pourrait 

même avoir une empreinte carbone supérieure à celle du charbon compte tenu du coût 

énergétique du processus de liquéfaction ! "  ....  lire la Suite

Ce serait une nouvelle de poids, le GNL principalement importé des Etats-Unis, ayant pris la place du gaz russe pour alimenter les centrales à gaz Allemandes et voisines, en parallèle avec les parcs charbon/lignite, cela pour assurer la poursuite de son EnergieWende, en complément de ses éoliennes / et EV... Un sale coup supplémentaire pour le taux d'émission national et pour tout l'édifice de la politique climatique européenne.


=> 15 fév. - Sécurité de l'éolien en mer (suite)      (Communiqué Gardiens du Large)

Tous soulignent la montée des risques des infrastructures en mer dans le nouveau contexte géostratégique : gazoducs, oléoducs, fibres optiques et câbles électrique sont partout menacés, ce à quoi viennent s’ajouter maintenant les parcs éoliens off-shore qui multiplient les points de risque. Si les éoliennes prises individuellement constituent des cibles mineures, les postes électriques d’évacuation et les câbles conduisant l’énergie vers le rivage sont à la portée de toute nation hostile disposant de capacités de plongée ; ils constitueront des cibles d’autant plus stratégiques que la part prise par l’éolien dans le mix électrique national ira croissante.    Lire de Communiqué


La brochure du colloque Ecole Militaire du 23 janvier                              ICI


Article de la revue Géo "un risque réel de sabotage plane sur les parcs éoliens offshore européens..."   (nov. 2023)                      Géo ICI


=> 11 fév. - 3 Milliards de livres pour ne pas produire...      (BBC - News)

Rapporté par le site Stop These Things (cf https://stopthesethings.com), l'article explique cette nouvelle subvention reçue en 2023 par les promoteurs britanniques (= 3,5 Mds euros). En période ventée, les congestions du réseau HT-THT ne permettent pas à l'électricité éolienne d'atteindre les zones de forte consommation (sud Angleterre) et il faut faire stopper les machines... Un même mécanisme est prévu dans le cahier des charges du projet AO5, pour faire face aux contraintes propres au réseau interconnecté continental.     Voir ICI


=> 10 fév. -  Dauphins, pêcheurs, éoliennes...                             (communiqué Gardiens du Large)


On veut nous forcer à choisir entre le maintien des activités de pêche artisanale et la sauvegarde des petits cétacés dans le golfe de Gascogne.

Ne sont-ils pas ensemble menacés par les mêmes logiques ?      Lire la SUITE


=> 8 fév. - Emploi en France, émissions de CO2, les mensonges de l'éolien

( Le Marin, 6 févr.)

Les 62 monopieux de l'usine éolienne de Yeu-Noirmoutier sont construits en Chine, 700 tonnes d'acier pour chacun !... Ils sont ensuite transportés par un bateau néerlandais jusqu'à la Rochelle. Le premier chargement de 11 pieux est en route... Merci pour les métallos français, merci pour les émissions CO2 de ce bien long voyage.   Vive l'éolien en mer !                     Article ICI



=> 5 fév. -  Fabien Bouglé, administrateur FED             (... en vidéo, Le Figaro, 5 fév.)

"Future loi énergétique, il faut définitivement abandonner le photovoltaïque et l'éolien"

Visionner ICI


=> 4 fév. -  Nous avons aimé...   l'écrivain Michel BERNARD        (Le Figaro, 4 fév.)

Tournant au vent de l'idéologie, les éoliennes s'essoufflent

" ... dans l'indifférence du monde culturel, ou sa prudente abstention, le développement de l'industrie éolienne fait subir à la France le plus vaste et le plus rapide processus d'enlaidissement qu'elle ait jamais connu... Les éoliennes tournent au vent de l'idéologie ou de la propagande. Elles s'essoufflent. On se demandera peut-être bientôt, devant d'immenses cimetières debout sur l'horizon, toute cette ferraille, ces matériaux irrécupérables dressés dans le ciel, par quelle aberration le XXIème siècle, qui devait corriger les erreurs du productivisme industriel des deux siècles précédents, n'a su que barbouiller la terre d'une disgrâce inédite..."    Voir ICI

=> 30 janv. - Péripéties américaines...                                                  (Mer et Marine, 29 janv.)

Alors que de nouveaux projets offshore sont abandonnés après des années de développement (par le Danois Orsted, 0,97 GW au Maryland), et par le Norvégien Equinor (1,26 GW au large de New-York ), TotalEnergie est sélectionné pour un nouveau projet au New-Jersey (1,34 GW, au tarif de 131 $/MWh). Peu de doutes que l'évolution des conditions économiques et contractuelles sont à l'origine de ce charivari...

Lire ICI et LA 


=> 28 janv. - L'étude qui tue ...   Météo France, octobre 2023


Communiqué de NENY - Non aux éoliennes entre Noirmoutier et Yeu :


"Les données de Météo France sont formelles : la ressource en vent sur la bande littorale des Pays de la Loire est extrêmement décevante en comparaison de sites plus en haute mer, au large de la mer d'Iroise par exemple (en rouge sur la carte).

Cela est également confirmé par les résultats de la centrale éolienne du banc de Guérande qui affiche en 2023 une production et un facteur de charge en dessous des prévisions malgré des périodes de vent fort.

Pourquoi donc s'entêter à saccager notre proche littoral avec ces installations industrielles ?

À défaut d'un moratoire, un éloignement significatif des côtes à plus de 40 km du littoral et des îles doit s'imposer.

Un tel éloignement tiendrait également compte des préconisations du Conseil national de protection de la nature (CNPN) et de la Commission supérieure des sites, perspectives et paysages (CSSPP) dans leurs avis émis en 2021.

Ces avis sont motivés par un impératif de protection de la biodiversité, particulièrement riche dans la bande des 40 premiers kilomètres, et par la volonté de préserver le patrimoine paysager, qui est l’une des richesses du littoral français."

Source : Rapport d'étude de Météo France - Analyse du vent sur la zone nord Atlantique - Manche ouest

https://www.debatpublic.fr/.../NAMO_Lot7...


La publication si tardive de cette étude de Météo-France prouve le caractère désordonné et anti-scientifique des décisions gouvernementales ; de toute évidence un tel document devait PRECEDER le lancement des projets offshore. Comme c'est le cas général de l'absence préalable d'études environnementales, les propagandistes de l'éolien se devaient au moins de considérer les paramètres réels des sites retenus.

On peut, comme nos amis de NENY, y trouver un nouvel argument pour obtenir l'éloignement des parcs, les Gardiens du Large y voient d'abord une démonstration de l'incurie scientifique des décideurs et l'urgence d'un moratoire de l'éolien offshore. Il convient de remettre sur la table l'ensemble du mix électrique à l'horizon 2035-2050.


=> 26 janv. - Sécurité de l'éolien en mer             (Le Marin, 23 janv.)


Tenu à l'Ecole-Militaire le 23 janvier, un colloque principalement organisé par le Centre d'Etudes stratégiques de la Marine, avec la couverture de la revue MerVeille Energie,

Un compte-rendu rapide est paru dans le Marin du 23 janvier, que vous pouvez lire ICI.

Plus percutante a été l'intervention de la Marine Nationale qui a insisté sur les risques stratégiques des infrastructures vitales en mer, et les moyens qu'il faut y mettre pour en assurer la protection.

La Marine Nationale avance ainsi l'idée de percevoir elle-aussi une partie de la taxe éolienne pour son rôle en ZEE !

Les risques liés au brouillage radar sont évoqués, accrus par la masse des parcs projetés à l'horizon 2050, qui dresseront des "forêts" en face des côtes. Un officier britannique insiste sur la perturbation des radars côtiers voués à la surveillance aérienne de la Mer du Nord.

Voir l'entretien avec l'amiral Oudot de Dainville dans la revue MerVeille Energie n°12  -  lire ICI

 "En définitive, il est plus facile d'assurer la sécurité d'une centrale nucléaire que d'un parc éolien, son équivalent en mer... même si cela va augmenter le coût de l'électricité produite."


En résumé l'apparente impréparation des projets en cours (dont les éoliennes flottantes Bretagne Sud) à cette problématique est pour le moins inquiétante...


=> 26 janv. -  Investissements "réseau", coûts de raccordement des

                       éoliennes offshore

(Mer et Marine, 25 janv. - La Tribune 7 déc.23)

L'ENTSO-E, association des gestionnaires de réseau de transport d'électricité estime qu'il faudra investir environ 400 Milliards d'euros pour déployer les seules infrastructures en mer pour le raccordement des parcs correspondants aux objectifs européens à l'horizon 2050 (496 GW).

 

Pour la France, tous réseaux compris : 200 Milliards d'euros d'ici à 2040-45

Rappelons que Xavier Piecharczyk, président de RTE, a précisé le 7 décembre 2023, les investissements complets à attendre pour les réseaux français, principalement à cause de l'entrée massive des centrales ENRi (éoliennes et solaires) :
"Le patron du gestionnaire du réseau de transport d'électricité a indiqué, lors du Forum zéro carbone organisé par La Tribune, que les investissements dédiés au développement du réseau de transport pourraient avoisiner les 100 milliards d'euros d'ici à 2040-2045. Des investissements du même ordre de grandeur sont attendus pour le réseau de distribution, géré par Enedis, a-t-il précisé".                       

Coûts de réseau = une composante importante des hausses de prix de l'électricité à venir...

Lire ICI - lire LA


=> 25 janv. -  Eolien et hausse des prix de l'électricité    (FED, 23 janv.)



=> 24 janv - Première catastrophe pour l'éolien flottant...     

(Révolution Energétique, 23 janv.)     

Le mini-parc offshore d'Hywind-Scotland (5 éoliennes de 6 MW) qu'on nous présente comme la référence de la faisabilité de l'éolien flottant, va être mis à l'arrêt pour plusieurs mois. Son opérateur norvégien EQUINOR annonce que les machines ont besoin d'une maintenance lourde, qui doit se faire à terre. L'Ecosse, pourtant toute proche, ne disposant pas de port de profondeur suffisante, les 5 éoliennes partiront au port de Gulen en Norvège, à plus de 500 km...

La raison tient probablement à la conception des flotteurs SPAR, de très fort tirant d'eau (voir articles précédents).                                                                           Lire ICI 

Une belle preuve que la durée de vie réelle de ce type de machine doit être amputée de très forts aléas de maintenance, la disponibilité réelle étant un paramètre déterminant qui s'ajoute aux incertitudes du facteur de charge pour définir la production à en attendre...



=> 17 janv. - L'énergie passe à Bercy, quel effet pour l'éolien ?

(Atlantico, 13 janv.)

A l'occasion du changement de gouvernement, le secteur de l'énergie (dit ministère de la transition énergétique) vient de passer sous la tutelle du ministère de l'économie... L'apparente perte de terrain des énergies renouvelables face au nucléaire est-elle réelle ? Quel impact attendre sur le développement des projets éoliens ?

Nous publions un point de vue de Fabien Bouglé, militant anti-éolien bien connu...

Lire ICI


=> 10 janv. - Manque de vent, pas d'électricité  

(Communiqué de presse de la Fédération Energie Durable - FED, 10 janvier)


Aujourd’hui, 10 janvier 2024 à 11h 30, la France a importé 6.000 Mégawatts d’électricité et a été contrainte de relancer en urgence la centrale à charbon de St-Avold           
Au moment où le pays subit une légère vague de froid hivernal, la production éolienne par manque de vent est  tombée à 2.300 Mégawatts de puissance instantanée, assurant moins de 3% de la production
(ou bien 91% des éoliennes ne produisent pas de courant).  
La filière éolienne, constituée de 2.300 parcs disséminés sur le territoire, est incapable de  fournir de l'électricité au moment où les consommateurs en ont besoin.   
 La stratégie du gouvernement basée sur l’accélération de l’implantation de nouveaux parcs éoliens est une erreur qui met en danger l'approvisionnement en électricité des Français. 


Ci-dessous : publication en temps réel du RTE

https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere 



=> 09 janv. - Il y a du vent, cocorico, on exporte !    (Révo. Energétique, 8 janv.)

Le 3 janvier, un double record a été établi : maximum historique de production éolienne (17,4 GW à 14 h, pour 25 GW installés) et maximum d'électricité exportée (20,3 GW instantanés).  Lire ICI


MAIS, en regardant ci-dessous courbe verte (éolien) et courbe grise (export), elles sont pratiquement symétriques : tout ce que produisent les éoliennes est exporté !... à un prix probablement dérisoire, car il y a alors du vent partout !


https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere 




=> 08 janv. -  Germinal sur les côtes bretonnes !  (Ministère transition énergétique)

"La transformation à engager dans les trois prochaines décennies est d'une ampleur comparable à celle de la première révolution industrielle" (Agnès Pannier-Runacher)

Les débats publics actuellement mis en scène ne font que décliner les décisions dejà prises par le président Macron (discours de Belfort de février 2022) et par son gouvernement. En particulier la planification de la façade Nord-Atlantique-Manche-Ouest (NAMO) a déja entériné la construction d'ici à 2050 de 17 à 25.000 MW d'industrie éolienne, là où 1.700 sont achevés ou en consultation (St-Nazaire, St-Brieuc, Yeu-Noirmoutier et Bretagne-Sud). C'est donc une 20aine de nouvelles usines éoliennes qu'il s'agirait de caser entre Saint-Brieuc et La Rochelle, qui occuperaient une surface en mer équivalente à celle d'un département français !   Le débat public "façades" n'est donc qu'une opération médiatique pour faire avaler la pilule.

Alors qu'ils restent persuadés que l'éolien industriel n'est d'aucune utilité dans la situation énergétique française, les Gardiens du Large ont publié un communiqué de presse dénonçant cette fantasmagorie pharaonique et argumentant sur les mensonges du récit officiel.

Lire communiqué GdL ICI


=> 08 janv. 2024 - Vers l'électro-totalitarisme...  (Révolution Energétique, 5 janv.)

Conséquence des éoliennes : utilisation des compteurs Linky pour brider la consommation.

Avec la multiplication des éoliennes, aléatoires et intermittentes, il va devenir de plus en plus difficile pour RTE d'assurer à chaque instant l'équilibre entre l'offre d'électricité et la demande, évitant les black-out ; afin d'éviter le construire de nouvelles centrales à cycle combiné à gaz (comme celle de Landivisiau) dont c'est justement une des fonctions, RTE cherche à développer les possibilités de diminution autoritaire de la demande, à son gré. Le principe est en œuvre à petite échelle depuis des années avec les consommateurs industriels volontaires, à travers des clauses contractuelles d'effacement de la demande. Il s'agit maintenant de généraliser cela aux consommateurs individuels.

Le département du Puy-de-Dôme a été choisi pour un test sur 200.000 foyers en février. RTE pourra à volonté limiter la consommation au minimum (3 kVA), entraînant l'arrêt des appareils de forte consommation (lave-vaisselle, lave-linge, gros fours...)        Lire ICI


=> 30 déc. - Pendant qu'on nous amuse...     

(Le Marin, 30 déc.)     

... avec diverses consultations publiques (Stratégie énergie Climat, Planification des façades...)

RTE lance l'appel d'offres pour construire le poste électrique en mer du projet Bretagne-Sud !
Après le poste du Calvados, RTE attaque la tranche suivante : 3 postes identiques de 750 MW pour Bretagne-Sud et 2 en Méditerranée.

L'avis de marché a été publié le 28 décembre, pour remise des offres le 26 janvier 2024, le choix du lauréat devant être annoncé par RTE vers le 15 mars.

Alors qu'on ne connaît pas encore le résultat de l'appel d'offres principal (les éoliennes flottantes), sans analyse de l'impact, sortant à peine d'une avarie majeure sur le poste prototype de Saint-Nazaire, RTE fonce, sans risque car le raccordement est financée sur fonds publics.

Lire ICI   


=> 29 déc. - La Chine et le contrôle des terres-rares     (Trans&Energies, 26 déc.)

Les terres-rares sont des minerais dont certains composants sont indispensables à la fabrication d'aimants, comme ceux utilisés dans les moteurs des véhicules électriques ou les alternateurs des éoliennes, autrement dit les terres-rares sont une des bases de la transition énergétique. Or la Chine en possède les gisements les plus abondants et contrôle le marché mondial, autant pour l'extraction que pour le raffinement. L'article ci-joint analyse comment la Chine vient de renforcer son protectionnisme en la matière en interdisant les exportations des technologies.         Lire ICI



=> 27 déc. - Menaces sous-marines sur les éoliennes    (La Dépêche, 11 déc.)

"Toutes les infrastructures offshore sont des cibles", rappelle l'amiral Coldefy


"La Baltique, c'est loin de Paris... Mais les Suédois y sont déjà l'arme au pied et toutes les infrastructures offshore partout ailleurs en Europe, dans l'Atlantique comme en Méditerranée, sont évidemment aussi des cibles potentielles, a fortiori lorsqu'elles sont en mer..."

"Je ne crois pas trop à des attentats terroristes qui menaceraient flotteurs, mats, turbines et pales. Par contre, tout pays ayant des moyens sophistiqués et des capacités de plongée ne s'en privera pas, si nécessaire selon son agenda."      Lire ICI


=> 24 déc. - Il le dit bien...                                            (Benoît Rittaud -YouTube, 16 déc.)


En France, l'éolien est une absurdité, explication à la portée des énarques...





=> 23 déc. - Arrêter les éoliennes la nuit

  ... et le jour ?    (Le Télégramme, 23 déc.)


Le 15 décembre, le préfet du Morbihan a mis en demeure le promoteur Boralex de brider durant la nuit les éoliennes du parc de la forêt de Lanouée - Morbihan ( 17 machines, 65 MW) afin de protéger les chauves-souris, tuées en masse durant les premiers mois d'exploitation.


Et ailleurs... n'y a-t-il pas aussi des chiroptères ?         


Et durant le jour, n'y a-t-il pas partout des oiseaux, qui ont le même droit à la vie ?

 

C'est jour et nuit qu'il faut interdire les éoliennes !



=> 22 déc. -  Redémarrage des éoliennes de St-Nazaire

                            ... après 3 semaines d'arrêt, sans explication !

Le Collectif Défense de la Mer commente et proteste 

Voir son communiqué du 21 décembre 2023   ICI

Alors que les problèmes techniques sont apparus dès le 8 novembre (20 éoliennes arrêtées), la totalité des éoliennes (80) allaient être stoppées début décembre. Les grandes tempêtes de début novembre sont-elles en cause ?

Le facteur de charge 2023 sera d'environ 30% au lieu des 41,4% annoncés !

Alors qu'un grand débat public est en cours, organisé par la CNDP, pour définir les zones propices au développement de l'éolien en mer sur les 4 façades maritimes, en application des visions énergétiques de E. Macron (50 parcs en mer pour 45 GW en 2050), il serait hallucinant que l'information sur les faiblesses des technologies reste cachée et que le débat public se poursuive sur des bases techniques erronées.

Tous les citoyens concernés doivent exiger la publication d'un rapport technique sur les avaries du parc de St-Nazaire.



=> 21 déc. -  Rouleau compresseur européen ?           (Le Marin, 21 déc.)

Le 19 décembre, les 26 ministres de l'énergie de l'Union Européenne ont signé une charte pour l'éolien qui engage leur pays à mettre en œuvre le plan d'action pour la filière dévoilé en octobre. Une charte à laquelle 300 entreprises du secteur ont aussi apporté leur soutien.      Lire ICI


Contre toute l'Europe avec ses capitaines,

Avec ses éoliennes couvrant au loin les plaines,

Avec ses financiers,

Toute entière debout, comme une hydre vivante,

Ils continuaient, l'âme sans épouvante

       et la raison bien ancrée ...


=> 19 déc. - Eoliennes offshore et radars militaires...    (The Telegraph, 5 nov.)

En Grande Bretagne, inquiétudes pour la Défense nationale.

Alors que la crainte de sabotages russes est vive en Mer du nord (gazoducs, câbles télécom.), les perspectives d'accroissement de la densité des parcs éoliens britanniques (+ 35 GW en 2030) et de la taille des machines remettent en avant les risques de perturbations engendrées pour les stations radars militaires, et donc pour la défense nationale...

L'article ci-joint du journal "The Telegraph", relayé par le site Stop These Things (remis en fonction), présente la question...

Lire ICI          Ou bien texte original en Anglais

Quelles sont les réactions de notre Ministère des Armées, alors que le gouvernement pousse à l'installation de 45 GW le long des façades maritimes et que l'industrie éolienne accroît sans cesse la taille de ses machines ? 

                

=> 17 déc. -  Preuve de la déficience de l'éolien            (site RTE éCO2mix, 17 déc.)

Un exemple de situation courante où l'éolien est absent quand on en a besoin


Ces deux derniers jours (15 et 16 décembre), le vent est resté très faible de façon continue (ex. d'un faible anticyclone hiver), alors que la température était encore modérée. Le site du RTE, qui affiche en temps réel les moyens de production d'électricité en fonctionnement, montre que les 23.000 MW de puissance éolienne installée en France, ne mettaient à disposition pour satisfaire la demande que de l'ordre de 2.000 MW  (8,7 % du total installé). Les autres moyens pilotables à disposition du gestionnaire de réseau ont permis sans problème de satisfaire la demande (environ 70.000 MW à la pointe).

Leçon principale : l'éolien est fréquemment absent durant les anticyclones d'hiver, périodes où le besoin de capacité est primordial pour répondre à la demande (elle peut monter à 110.000 MW en période de grand froid). Des moyens pilotables (en service à la demande) doivent être présents pour suppléer aux aléas du vent... QED

Les plus vastes programmes d'investissements éoliens  (ex des façades) ne peuvent se justifier par une hypothèse de croissance de la demande, sans back-up pilotables.


=> 14 déc. - Herault - une première en France...                      (Actu.fr, 8 déc.)

la justice ordonne la démolition de 7 éoliennes 

La cour d'appel de Nîmes, statuant au civil, a ordonné la démolition des sept éoliennes ERL du parc de Bernagues, à Lunas, au nord de Montpellier, pour insuffisance des études d'impact ayant entraîné la mort de nombreux oiseaux d'espèces protégées.

Une leçon pour tous les promoteurs pressés de bâcler les procédures avec la conviction que les autorités les couvriront...                          lire ICI

=> 14 déc. - Eoliennes de Saint-Nazaire dans les choux      (Mer&Marine, 14 déc)

Suite à l'annonce ci-dessous du 5 déc., EDF Renouvelables annonce qu'en raison des conditions météorologiques, l'arrêt des 80 éoliennes va se prolonger d'une semaine, au moins jusqu'au 24 décembre.

   30,4 % = Un petit calcul montre que le facteur de charge annuel se situera donc au mieux aux alentours de cette valeur, bien loin des 41,5 % du business-plan !

Commentaire : on ne peut que s'étonner que les problèmes de fonctionnement soit attribués aux 2 transformateurs de sortie 30/225 kV, une technologie utilisée depuis des décennies en sortie des centrale nucléaires d'EDF.  Problèmes d'isolation ? ... pollution de l'huile ? incroyable manque de redondance (les deux transfo affectés simultanément)...

Voir ICI


=> 12 déc. - L'équation impossible des renouvelables intermittents

                     et des réseaux électriques                          (Transitions&Energies, 12 déc.)

Cette fois, c'est le gros titre de la revue spécialisée Trans. &En. qui l'affirme. Elle poursuit...:

" Construire des milliers d’éoliennes et de panneaux solaires ne permet pas en fait de se
débarrasser d’une bonne partie des centrales thermiques voire nucléaires. Elles restent
indispensables quand le vent et le soleil viennent à manquer, quelle que soit par ailleurs la
taille du parc éolien et solaire.
Il faut donc payer pour deux systèmes qui font double emploi..."

Voir ICI

Ce dont les Gardiens du Large sont convaincus depuis l'origine !  Pour en voir l'illustration, vous pouvez vous reporter aux articles ci-dessous datés des 5 et 7 décembre...

Comme les autres parcs éoliens industriels, le projet Bretagne-Sud ne sert à rien

 

=> 11 déc. - Les interactions physiques sur le milieu marin      (SMHI, déc.23)

Le SMHI est le très officiel institut  météorologique et hydrologique  suédois. Il travaille à un rapport sur les interactions des champs multiples d'éoliennes de la Baltique sur le milieu marin, au-dessous et au-dessus de la surface. Les gigantesques brassages d'air affectent bien sûr les flux d'air et modifient le climat à l'aval, mais aussi les flux d'eau (courants, salinité, température), cela à des dizaines de km au delà des parcs.

Une telle étude globale a logiquement sa place en amont des études partielles et locales que nous présente le maître d'ouvrage...  A suivre.            Lire ICI

=> 8 déc. -   AO5, ceux qui jettent l'éponge...                           (GreenUnivers, 6 déc.)

L'appel d'offres éolien flottant se dégarnit encore en Bretagne

Selon GreenUnivers, se seraient retirés de l'appel d'offres : en début d'année, l'Italien ENI+ Copenhagen-Infrastructure-Partners, récemment TotalEnergies/Corio/Qair et Skyborn-Renewables/Vattenfall/BlueFloat-Energy. Quant à Iberdrola, il serait sur le point de faire de même.

Ne resteraient donc en lice que 5 ou 6 participants..

=> 8 déc. - Aides d'Etat pour les parcs de Méditerranée        (Le Marin, 8 déc.)

La Commission Européenne donne son accord pour que le gouvernement accorde une aide d'Etat aux deux projets industriels d'éoliennes flottantes en Méditerranée, selon des conditions proches de celles du projet Bretagne-Sud (2,08 milliards d'euros, pour 250 MW /1 TWh par an) :

Chaque projet en Méditerranée aurait une puissance de 230 à 280 MW, produirait 1,1 TWh/an et pourrait recevoir une aide de 2,06 milliards d'euros sur une période de 20 ans.

Encore 4,12 milliards d'argent public promises aux poches des multinationales de l'éolien...

Lire ICI


POURSUIVRE LA LECTURE SUR LE "PETIT JOURNAL"



Notre combat...



Le projet d'éoliennes flottantes Bretagne-Sud  (Appels d'offre n°5 et 9)



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Notre tract été 2022 : l'essentiel y est dit...

Pour le télécharger cliquez ici





Notre site est consacré au projet de parc éolien en Bretagne Sud.. Son ambition est de faire avant tout de la pédagogie sur le modèle :     "Question / Réponse (simple ou détaillée, à portée de toutes et tous)"

Une information générale très riche a été faite par d'autres acteurs très concernés, depuis parfois 10 ans. Nous vous invitons à aller visiter :

GARDEZ LES CAPS (Saint Brieuc) NENY (Noirmoutier - Yeu) NEMO (Oléron)...

(dont vous trouverez les adresses dans la page Documentation & liens utiles )

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