LES PHOTOMONTAGES OFFICIELS








DES PHOTOMONTAGES QUI MANQUENT D'IMPARTIALITÉ



Le maître d’Ouvrage a confié à la société GEOPHOM la réalisation d’une douzaine de photomontages censés montrer l’impact visuel des éoliennes selon 4 implantations différentes.


La réponse à la question 232 éclaire sur le choix de la société GEOPHOM.

On y découvre les informations suivantes :


« Afin de représenter au public l’effet visuel du projet… L’État a travaillé avec la Société GEOPHOM »


L’État a travaillé avec…Cela signifierait-il que la Société GEOPHOM n’a pas été libre d’établir ses photomontages en toute indépendance ?


« L’avis d’appel à candidature est paru le 12/12/19 »


Pourtant on remarque sur le site de GEOPHOM que toutes les photos sont datées de 2016…


« Il a été constaté qu’un seul pli a été reçu »...


Qui est la société GEOPHOM ?


La réponse est donnée par le Maître d’Ouvrage, toujours dans la réponse à la question 232 :

« La société GEOPHOM est spécialiste dans la réalisation de photomontages pour des projets éoliens et solaires »


En fait, Il semblerait que ce soit son seul et unique marché. Ainsi, ses seuls clients seraient des opérateurs éoliens publiques ou privés, ainsi que cette société qui apparaît être uninominale, semble elle-même le préciser sur son site internet :


 http://www.geophom.fr


On peut donc légitimement se poser la question de l’impartialité du travail de cette société dont les seuls clients semblent être les promoteurs éoliens.


D’autant que dans les faits, les photomontages utilisent des photos panoramiques qui écrasent la vision lointaine, ce qui n'est pas conforme à la perception de l’œil humain. En outre, les conditions d’éclairage n’ont absolument pas été prises en compte. La désignation des lieux choisis est parfois erronée (Confusion entre la pointe de Guerguerit et la Pointe de Beg er Goalennec à Quiberon.


Enfin, pourquoi avoir fait un photomontage du haut du phare de Bangor ? cela ne présente aucun intérêt tant reste limitée la possibilité d’y monter.


Par ailleurs, si les photomontages semblent être le fruit de calculs précis rien n’est précisé quant au dimensionnement relatif des éoliennes sur l’horizon.


La Société GEOPHOM indique seulement que "La technique utilisée est de superposer une image de synthèse (image virtuelle) à une vue réelle (photographie). Pour ce faire, un logiciel 3D spécialisé (Resoft Windarm r4.2) a été utilisé pour créer un environnement numérique, qui contient la topographie, les amers identifiés sur le territoire, tels que les clochers, châteaux d'eau, pylône, phares, etc., et les éoliennes des projets".


 Mais la Société GEOPHOM ne donne aucun détail ni sur la méthodologie employée par le dit-logiciel, ni sur les amers qu'elle prétend avoir utilisés pour insérer les eoliennes :


http://eolien-en-mer-sud-bretagne.geophom.info


Pourtant nombre d’objets dont les caractéristiques sont connues auraient pu permettre de les dimensionner de façon incontestable, le feu des Birvideaux, le phare de la pointe des Poulains, la pointe Saint Nicolas à Groix, le château d’eau du Créhal de Groix etc.


Cette méthode infaillible n’a pas été employée. Pourquoi ?


A contrario, certaines des photos sont d’une qualité déplorable. Il en est ainsi de celle utilisée pour le photomontage de la pointe de Kervedan, laquelle très surexposée, permet à GEOPHOM de cacher la plupart des éoliennes.


Il y aurait encore beaucoup à dire sur des photomontages, sur le choix de leur localisation, sur l’effet contre-jour totalement éludé, sur l’absence de la prise en compte de nombreux paramètres comme la réfraction atmosphérique etc.


Plus que d’autres explications, la comparaison des deux photomontages suivants simulant l’impact visuel du parc nord vu de la pointe de Kervedan à Groix illustrent les limites du travail officiel de la société choisie par le Maître d’Ouvrage :

 

SELON GEOPHOM :



Extraits des documents rendus publics par le Maître d'Ouvrage sur le site officiel du débat Public :

http://eolien-en-mer-sud-bretagne.geophom.info




CE QUE SERA LA RÉALITÉ :



(méthode par comparaison avec la pointe Saint Nicolas dont les caractéristiques d’altitude et d’éloignement du point d'observation sont connues)


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