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Les Gardiens du Large vous proposent ...

Des badges à épingle (56 mm), 2 euros pièce / 5 euros les 3.

A commander à : contact@gardiensdularge.org

=> 06 oct. - Câbles électriques et mégalithes    (Le Télégramme, 05 oct.)

Fouilles préventives, cafouillage et premiers désastres ?

Voir article -  ICI  -

RTE vise à faire passer ses câbles électriques souterrains de la plage d'Erdeven au poste de Pluvigner, une vingtaine de km au N-E, obligeant à traverser une large zone désormais inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO sur les communes de Erdeven, Plouharnel et Ploemel. La réglementation lui impose de faire précéder de tels travaux par une campagne de tests d'archéologie préventive, réalisés par un organisme spécialisé, l'INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) entre le 15 setpembre et le 31 octobre. Pas de chance une consultation publique ne rendra ses conclusions qu'après le 6 octobre... et les travaux réputés préventifs étaient déjà bien avancés le 4 octobre. Voir notre communiqué de presse et nos interventions auprès de l'Unesco et du ministère de la Culture ..

Ces actions sont menées avec nos partenaires Sites&Monuments et la Fédération de défense de la Baie de Quiberon, des îles et du grand site dunaire.

Pagaille et désastre         - Communiqué de Presse  -  ICI  -

=> 05 oct.  -  Le Brésil devance notre situation...   (Le Monde, 4 oct.)

"Au Brésil la suroffre d'électricité verte plonge l'éolien et le solaire dans la crise"

Les mises à l'arrêt de parcs photovoltaïques et éoliens se multiplient

Lire l'article du Monde -  ICI  -

=> 04 oct.  -  Black-out ibérique... Les experts bottent en touche

(GreenUnivers, 3 oct.)

L'ENTSO-e, l’association européenne des gestionnaires de réseaux électriques a publié son très attendu rapport sur le black-out en Espagne et au Portugal le 28 avril dernier. Hélas, ceux qui espéraient trouver des réponses concluantes après cinq mois de travail d’un panel de cinquante experts ont été déçus. C’est un Entso-e marchant sur des oeufs qui s’est présenté à la presse, avec un rapport de 262 pages non-définitif et qui n’aborde pas les causes initiales du black-out, en particulier la très probable influence du taux très élevé des capacités ENRi (renouvelables intermittentes) en service à ce moment-là.       -  Lire--ICI  -

En question la pression des autorités politiques espagnoles, très engagées dans une politique énergétique pro-renouvelables, à l'instar de l'ex-ministre de l'énergie Teresa Ribera, vice-présidente de la Commission européenne.

=> 28 sept.  - Et si l'on revenait sur la PPE3 ?

Après que François Bayrou ait décidé début août de bloquer le décret que s'apprêtait à publier son ministre de l'Industrie et de l'Energie Marc Ferraci, la chute du gouvernement a laissé le sujet pendant, à la grande fureur du lobby des énergies renouvelables. Les tiraillements politiques à la veille de la nomination d'un nouveau gouvernement y sont bien sûr pour quelque chose ; cependant d'autres raisons sont présentes qui ne peuvent que jeter le trouble parmi les décideurs : les derniers arguments qui ont ébranlé Français Bayrou restent bien là, qui tendaient à démontrer l'échec annoncé des nouveaux investissements renouvelables intermittents, condamnés par les lois de la physique à n'être que des investissements échoués (= inutilisables ) dans le système électrique français.

Nous publions une synthèse de ce blocage décisionnel, dû pour l'essentiel a une note technique imparable du Haut Commissaire à l'Energie Atomique   -  LIRE  ICI  -

=> 27 sept - Les candidats de plus en plus rares...

(Le Télégramme 26 sept.)   

Quatorze opérateurs ou consortiums énergétiques ont, ces derniers mois, renoncé à finaliser leurs offres pour la construction de parcs éoliens en mer en France...  Le journal Le Télégramme, pourtant promoteur acharné de l'éolien en mer, en convient et cherche des explications.    Voir article  -  ICI  -

Faisons en sorte que les 7,8 GW qu'il considère comme déjà acquis (1,5 GW sont en réalité en fonctionnement), parmi lesquels il compte Bretagne-Sud, ne le soient jamais complètement...   A nous de pousser à la roue !

=> 24 sept - Les candidats en lice pour l'AO9 (Le Marin, 22 sept.)

L'appel d'offres n°9 devrait couvrir la seconde phase de Bretagne-Sud, ajoutant 500 MW aux 250 déjà lancés par l'AO5.

Cinq candidats viennent d'obtenir le label "Breizh content", qui qualifie les entreprises déclarant vouloir inclure une certaine composante bretonne dans le développement du projet. Ce sont généralement des alliances Elicio (actuel composante belge de Pennavel)/ Q Energy / Valorem, Oxan / IKEA finances, EnBW / Valeco, EDF Power Solution / Maple-power  ; seul BayWa r.e. (composante allemande de Pennavel) se présenterait seule.

Le projet est dans l'attente de publication du cahier des charges par la CRE.

Voir détails dans l'article du Marin -  ICI  -

=> 19 sept - Recours au Conseil d'Etat, un rapport public négatif.

Après la décision prise en mai 2024 par le ministère de l'industrie de choisir les entreprises Elicio et BayWa r.e. comme lauréats de l'appel d'offres AO5 (sous l'appellation Pennavel), 6 associations (dont les Gardiens du Large) se sont unies pour déposer un recours devant le Conseil d'Etat, seule instance habilitée à se prononcer, afin de contester cette décision - rappel--ICI  -.

Après 7 échanges de mémoires entre les requérants, l'Etat et Pennavel, le Conseil d'Etat a clos la procédure. Le 19 septembre une séance publique a permis d'entendre les conclusions de la rapporteure publique, Mme Maïlys Lange, qui a proposé tout crûment de rejeter la requête comme irrecevable, pour défaut d’intérêt pour agir.

Les comptes rendus de la presse régionale (Ouest-France et Télégramme) illustrent l'embrouillamini juridique qui a permis à la rapporteure de botter ainsi en touche, évitant d'avoir à discuter les arguments de fond avancés par les requérants pour disqualifier le choix de Pennavel.

Le Conseil d'Etat va maintenant délibérer et ne rendra sa décision que dans plusieurs semaines.

On jugera alors si les décisions concernant l'éolien en mer relèvent encore de l'Etat de droit, ou si définitivement l'intérêt à agir est retiré aux associations citoyennes...

- Voir ICI les articles de Ouest France et du Télégramme -